Bilan de la saison d’escalade 2022
La 4e place de Paul Jenft à la Coupe du monde de Morioka (Japon), sa 3e médaille en chocolat de la saison, est venue clore une saison prometteuse pour l’équipe de France d’escalade. Les Bleus ont notamment brillé aux championnats d’Europe de Munich, dont ils ont ramené 4 médailles : l’argent pour Sam Avezou en bloc, le bronze pour Guillaume Moro en vitesse, pour Manon Hily en difficulté et pour Oriane Bertone en bloc.
Des résultats précoces et prometteurs, mais peu nombreux…
Le plus beau succès de la saison reste néanmoins probablement à mettre au crédit de Mejdi Schalck, qui a remporté la Coupe du Monde de bloc de Salt Lake City en mai, entre ses médailles de bronze à Meiringen et sa médaille de bronze en difficulté aux World Games.
À seulement 18 ans, le Chambérien a fini 5e du classement général de la Coupe de monde de bloc malgré sa 11e place au combiné de Morioka, le premier en Coupe du monde sous format olympique (bloc + difficulté).
La précocité française s’est d’ailleurs vérifiée lors des championnats du monde jeune d’escalade à Dallas, où les Français ont remporté 7 médailles, dont 3 d’or.
L’escalade française dans les hauteurs, mais un cran en dessous de l’élite mondiale
Chez eux, à Morioka, les Japonais ont d’ailleurs réaffirmé leur domination dans le monde de l’escalade en trustant intégralement le podium masculin (de 1er à 3e : Tomoa Narasaki – Yoshiyuki Ogata – Kokoro Fujii, qui constituent également le podium du classement général) et surdominant, des qualifications à la finale, l’épreuve féminine grâce à Ai Mori, la sensation de la saison.
Malgré des belles qualifications en bloc, Oriane Bertone, athlète de la Team VA, a échoué à la 10e place, et finit ainsi à la 6e place du classement général, grâce notamment à sa médaille d’argent à Séoul. Fanny Gibert finit 14e. Au classement des nations, la France termine 3e (10175,5 points), loin derrière les États-Unis (15223 points) et le Japon (20783 points).
La vitesse à la traine
La médaille de bronze aux championnats d’Europe de Guillaume Moro peut être vue comme l’arbre qui cache la forêt de l’escalade de vitesse française. Bien loin des champions indonésiens, les Bleus ne sont montés sur aucun podium de Coupe du monde cette année. Pourtant, l’équipe de France s’est hissée dans le top 5 du classement des nations, grâce notamment à la reine de Laval Capucine Viglione (7e au classement individuel), Aurélia Sarisson (9e) et Guillaume Moro (10e).
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